Alter Solidarité

BÉNIN

  Projet d'"Aide au Développement"  
 
Bordure du champ à clôturer
Une partie des "bois" a été planté depuis quelques
années
Exemple de clôture traditionnelle

Ce projet a été initié suite à la demande des responsables de la coopérative agricole de Cové pour sécuriser le champ de Mme Tomavo et par là même dans le prolongement les champs de plusieurs autres agriculteurs. En effet ces champs cultivés de manioc et d'arachide sont régulièrement dévastés par les cochons du voisinage ainsi que les moutons, de telle sorte que Mme Tomavo n'a plus rien récolté depuis trois ans. Elle a investi en plans en pure perte et n'arrive plus à nourrir sa famille.

Alter Solidarité a étudié les possibilités de sécuriser ces parcelles cultivées. Les cultivateurs locaux nous ont suggéré une solution traditionnelle peu onéreuse et que nous pensons efficace, c'est du moins ce qu'ils nous assurent.

La clôture traditionnelle béninoise est construite avec des piquets qui la maintiennent, ces piquets sont appelés des "bois". "Les bois", sont des arbres d'une essence qui n'a pu nous être précisée, ils sont plantés jeunes d'une hauteur d'environ un mètre cinquante, et il faut que le tronc soit déjà de bonne taille. Sur ces "bois" sont clouées des planches, qui sont des chutes issues de la découpe d'arbres de teck en planches. Comme on peut le constater sur l'image ci-contre ces planches sont utilisées brutes encore recouvertes d'écorce.

Cette technique présente l'avantage de résister au fléau ravageur du bois en Afrique : les termites. En effet les termites ne s'attaquent pas aux arbres jeunes et adultes en bonne santé, de même elles ne s'attaquent pas au teck. Ces clôtures sont à la fois écologiques et économiques comparées à une clôture métallique qui, pour résister au climat chaud et humide, devrait être protégée contre l'oxydation.

Ce programme consiste à financer la construction d'une clôture traditionnelle en bois de teck, sur la partie du champ propriété de Mme Tomavo, d'une longueur d'environ 350 mètres et qui borde la piste. Les matériaux nécessaires sont : 10 bachées de chutes de teck, 40 bois, les produits de quincaillerie, auxquels se rajoutent plusieurs journées de main d'oeuvre d'un menuisier.

Le budget qui a été établi avec les données fournies par le menuisier s'élève à environ 380 000 francs soit 580 €.

 

 

Soutenir durablement Alter Solidarité, c'est améliorer les conditions de vie et de santé des populations défavorisées, c'est réduire la mortalité infantile, c'est fournir un terrain propice aux jeunes générations pour l'accès à une vie meilleure.

 

 

Examen de la clôture traditionnelle

La bachée, en arrière plan
 
  Nous contacter : Michel

ALTER SOLIDARITÉ, existe depuis 2010 et a déjà mis en place deux programmes dans la région de la Donga et deux projets sont en cours d'étude dans les régions de la Donga et de Cové